Conclusion
Globalement, les MGF (mutilations génitales féminines), qui existent sous plusieurs formes, comme la clitoridectomie, l’excision et l’infibulation, font partie du quotidien des Égyptiens depuis une période indéterminée. La conformité aux normes est primordiale pour la plupart de la population. Les Égyptiens justifient souvent leurs mœurs et coutumes par la religion, sans forcément avoir une bonne connaissance des textes religieux. De surcroît, la pression sociale notamment présente dans les villages, pousse les femmes à adhérer à cette tradition au nom de la vertu, mais aussi pour assurer le mariage de leurs filles. L’État mène une lutte contre ces pratiques au côté de diverses ONG, avec l’aide des médias et une baisse du taux de femmes mutilées a été remarquée . Les campagnes de prévention présentent cependant des limites considérables : celles-ci sont souvent critiquées par la population visée puisque les membres de cette dernière estiment que cette lutte n’est qu'une tentative d’occidentalisation de la part de l’État et des ONG dans le but de renoncer aux coutumes égyptiennes.
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