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Les statistiques en Egypte

  Une étude menée par l’UNICEF en 2016 montre que 91% des femmes égyptiennes qui ont entre 15 et 49 ans ont subi des mutilations génitales.

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Pourtant, la situation a évolué puisque, d’après ces données, seulement 17% des filles âgées de 0 à 14 ans ont, selon leurs mères, subi le même sort. Près de 79% des filles ont été mutilées par un membre du personnel médical, tandis que presque 20% des cas ont été effectués par des exciseuses traditionnelles, encore une fois selon leurs mères; les 1% restantes représentent des informations manquantes.

Pour presque 60% de ces égyptiennes, la mutilation génitale a été pratiquée lorsqu’elles étaient âgées de 10 à 14 ans ; de 5 à 9 ans pour 32% d’entre elles ; tandis que 7% de ces filles ont été mutilées entre le jour de leur naissance et l’âge de 4 ans.

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Cette même étude montre également que la plupart des filles et des femmes excisées à l’échelle mondiale sont de confession musulmane, bien que l’excision soit aussi pratiquée au sein d’autres groupes religieux.

      La répartition du taux des MGF en Égypte n’est pas hasardeuse.

    Les femmes  résidant dans un milieu rural sont plus susceptibles d’être mutilées que celles qui vivent dans un milieu urbain,

puisque la pauvreté (graphique) et l’analphabétisme (selon CAPMAS, en 2017, le taux d'analphabateisme dans les mileux ruraux était de 32.2% contre 17.7% dans les milieux urbains) sont plus importants dans les milieux ruraux et peuvent jouer un rôle considerable dans la perpétuation de cette pratique.

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