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L'évolution des lois

  La résistance contre les MGF (mutilations génitales féminines) a officiellement commencée en 1959 quand un décret ministériel a interdit l’exécution de cette pratique dans les hôpitaux et les cliniques affiliées au ministère de la santé  

   Néanmoins, en 1994, le ministère de la santé a ré-autorisé l’exécution des MGF dans les hôpitaux à cause de la détermination des parents et l’échec des hommes de religion, des médecins et des sociologues à les convaincre de ne plus pratiquer de MGF sur leurs filles.
Cette dernière décision a été rapidement remise en cause dans les trois années subséquentes : en 1995 un nouveau décret ministériel portait sur la suspension de l’exécution des MGF dans les hôpitaux, et en 1996 ceci a été confirmé avec l’addition de l’interdiction de l’exécution de cette pratique par les médecins ou autres dans les hôpitaux ou ailleurs; en outre la cour administrative suprême a validée la décision précédente en 1997.

   En 2007 un décret ministériel a de nouveau mentionné la question des MGF pour combler le vide juridique du décret précédent en interdisant tout civil de procéder à des mutilations. L’assemblée du peuple a ensuite consenti en 2008 à la criminalisation de toute forme de MGF dans l’article 242. Ce dernier prévoyait notamment une peine de prison de trois mois au minimum et de deux ans au maximum pour quiconque pratiquait une MGF. 

   En 2016, la peine de prison a été renforcée pour ceux qui pratiquent les MGF avec une peine de cinq ans au minimum et de sept ans au maximum. De plus, au cas ou cela nuirait la santé de la fille ou qu’elle en décède, l'accusé subira une réculsion renforcée supplémentaire en plus d'une addition d’une peine de prison de durée d’un an au minimum et de trois ans au maximum a quiconque mutilerait une fille ou une femme.

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