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Pourquoi les MGF sont-elles pratiquées ?

     Les MGF (mutilations génitales féminines) en Egypte sont tout d’abord pratiquées afin de contrôler la sexualité de la femme, puisque les organes génitaux retirés sont responsables du plaisir sexuel, notamment le clitoris, et que l’ablation de ces derniers est sensée préserver la vertu et la chasteté de la femme et donc garantirait la fidélité au mari. Par-là, les MGF pour certaines communautés sont une condition préalable au mariage. Vu que le mariage de la fille est un besoin crucial pour beaucoup de familles, les MGF sont pratiquées systématiquement par celles-ci. Par conséquent, la pression sociale de la communauté (un village par exemple) dans laquelle vit l’individu le pousse à se conformer à la norme qui, dans ce cas, est les MGF.

   D’un autre côté, pour les pratiquant des MGF, ceux-ci préparent la jeune fille à la vie d’adulte. Ces mutilations font donc partie intégrante de l’initiation de la fille au statut de femme. D’ailleurs, certaines idées fausses relatives aux organes génitaux féminins perpétuent cette pratique, en particulier les mythes qui tournent autour du clitoris qui, selon certaines personnes, atteindra la taille d’un pénis si resté intacte. Cependant, l’ablation de ces organes est souvent justifiée par des arguments liés à l’hygiène et l’esthétisation, vu que les organes génitaux de la femme sont considérés comme masculins, sales et laids. De surcroît, la religion est souvent  utilisée pour justifier ces pratiques, se basant sur des textes mal interprétés ou peu fiables.

    En somme, La pratique des MGF en Egypte est due à des facteurs religieux, sociales et culturels. Or, c’est notamment la question des mariages et la pression sociale qui jouent le rôle le plus important dans la perpétuation de cette tradition.

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