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Raslan Fadl,

Véritable résistance ?

   Malgré une résistance de la part du ministère de la santé égyptien qui cherche à sensibiliser les professionnels dans le domaine de la médecine et par l'État qui a officiellement  criminalisé l’excision par la loi 242 mise en place en 2008, la tradition et les croyances triomphent toujours.
En 2013, une adolescente égyptienne nommée Suheir Al Bataa,a subi une excision qui lui a été fatale.  Raslan Fadl,

le médecin ayant excisé la jeune fille, a été condamné en 2015 à deux ans de prison pour homicide involontaire, ainsi qu'à trois mois de plus pour avoir pratiqué de MGF (mutilations génitales féminines). Cependant il a conclu un accord avec la famille de la victime qui, d’après les procureurs, l’ont forcé à être mutilée. La famille a renoncé la peine que devait subir le médecin pour homicide involontaire, Fadl a a donc dû uniquement purger sa peine de trois mois pour les MGF. Cependant ce dernier avait nié avoir procédé à l’intervention, affirmant qu’il ne l’avait soignée que pour des verrues et que sa mort avait été causée par une réaction allergique à la pénicilline.
Le père d’Al Bataa a, quant à lui, été condamné à une peine de trois mois avec sursis.
Malgré cette première résistance juridique légitime et donc remarquable contre cette pratique gravée dans la constitution égyptienne qui a notamment sanctionné ce médecin professionnellement en fermant sa clinique pour un an, Raslan Fadl a cependant continué à pratiquer les MGF suite à sa condamnation.

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