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Origine historique 

   Les avis divergent quant à l’origine historique des MGF (mutilations génitales féminines). Cependant, il est vrai que certaines hypothèses sembleraient être plus probables que d’autres. 

   

   Les MGF seraient peut-être apparues il y a près de 3000 ans en Egypte antique. Selon cette hypothèse, cette pratique représentait pour les Egyptiens un rituel de fertilité, de pureté et de virginité : le clitoris était offert au Nil. On pense également que certains papyrus datant du IIe siècle avant J.-C. mentionnent l’excision ; ceux-ci seraient les premiers manuscrits à en témoigner. De même, il est important de noter que l’infibulation est souvent appelée « circoncision pharaonique » en référence à l’Egypte, où les MGF auraient donc vu le jour selon les dires de certains chercheurs. 

 

    

  Selon Jean-Claude Piquard, sexologue et auteur du livre La fabuleuse histoire du clitoris, la pratique des MGF aurait débuté vers l’an 2500 avant

J.-C. entre le Tigre et l’Euphrate (plus ou moins Bagdad aujourd’hui) dans le but de contrôler la sexualité des femmes ; les MGF se seraient alors propagées jusqu’en Afrique en passant par l’Egypte. Certains égyptologues affirment d’ailleurs avoir trouvé des momies excisées. Cependant, ce sujet cause encore débat au sein de la communauté des archéologues puisque certains spécialistes pensent qu’il ne s’agit pas de traces d’excision. De surcroît, des anthropologues estiment que les MGF serraient apparues en Afrique équatoriale afin de protéger les jeunes bergères d’éventuels viols. 

 

   Les chercheurs sont donc loin d’être d’accord sur l’histoire de l’apparition de ces pratiques. En revanche, les hypothèses les plus plausibles montrent toutes que les MGF datent d’une époque antérieure aux religions monothéistes. 

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